jeudi 22 avril 2010

Gaby à Gamba au Gabon





Dernière mission à Gamba, au sud du Gabon.

Ville difficile d'accès (une journée de "piste" et une de "non piste"), ou alors environ une heure grâce à l'avion.

Arrivée à l'aéroport.
Devinez qui fait vivre la ville ?
Et oui, et le plus impressionnant, c'est cette séparation de la ville, d'un côté, les "shellois", avec leurs magasins bien achalandés (où seuls les shellois sont admis...), école, hôpital... et de l'autre les gambanais, avec magasins ne contenant que des PPN (produits de première nécessité, soit huile, farine, quelques conserves, lait, et même de temps en temps du chocolat!), un dispensaire...
Quelques questions se posent, comme : qu'adviendra-t-il de la ville lorsqu'il n'y aura plus de pétrole (et donc plus de connexions au reste du monde...)
Rassurez-vous le CRAP est là ! (CRAP : Cercle de Réflexion de l'Après-Pétrole, si si)

Enfin bref, Welcome to Gamba!!



Gamba est une petite ville, comprenant environ 8000 habitant et 15000 éléphants... Ce qui n'est pas sans causer certains dégâts durant la saison des mangues... (alala, gourmants éléphants !)
Autres panneau original (mais fort utile, si si, regardez bien!) !


Sinon, Gamba est à côté d'une mangrove et est entouré d'Aires Protégées. Le Parc National de Loango possède paysages de mangroves, océan, forêt équatoriale et abrite de nombreux animaux (éléphants, tortues, hippopo, croco, pélicans, gorilles et autres singes en tout genre...). L'association que j'allais visiter (Ibonga) a fait (entre autre) de la sensibilisation dans les villages situés en périphérie de ce parc.

Allons les visiter !


OOOhhhhh!!! La belle mangrove!

Vue depuis le centre d'accueil de Sétté Cama

Quelques hippopo...



et tarpons (pour les connaisseurs !)



A bientôt!!

lundi 5 avril 2010

Une brève image du Gabon par la famille de Gabrielle

Attention ! On raconte n’importe quoi sur le Gabon. Y compris sur ce blogue. Un seul exemple, en presque trois semaines dans le pays, je n’ai pas bu une seule Regab.

L’accueil généreux d’Estelle et de Gaby-La-Gabonnaise nous a permis de pénétrer l’ambiance du pays, avec les joyeux taxis librevillois, les hardis chants des coqs, la qualité de la préparation des élections et le manioc ou bananes qui accompagnaient, au choix, les antilopes, crocodiles ou capitaines.

Pour qui voudrait résumer le Gabon, il faudrait comparer à une immense forêt entrecoupée de fleuves, lacs et lagunes. Notre découverte en saison sèche nous interdit de parler des qualités de la saison humide, mais permet juste d’affirmer que les températures glaciales du mois d’août nous convenaient parfaitement.
La sécheresse nous a interdit également de voir - et nous enfuir devant - les éléphants, gorilles, buffles ou autres crocodiles, pour nous contenter de la découverte faunistique des araignées, fourmis et crabes, traces de pythons … et finalement suffisamment de moustiques.

Ici, une approche sportive des grands singes.


Nos rencontres furent toujours édifiantes et pédagogiques. Ainsi, à un contrôle entre Libreville et Lambaréné, le préposé assermenté nous fit comprendre la gravité de se promener sans notre certificat de vaccination contre la Fièvre Jaune, car nous serions alors à la merci de la Grippe Porcine.

Il a fallu se rendre au Gabon pour assister à notre première partie de foot-ball. Et constater l’écrasante victoire de l’équipe – promise à une haute destinée – de Sette Cama.


Photo Quizz : d’où peut-on admirer ce coucher de soleil ?

Du balcon du Hilton de Libreville ?
Du balcon de Gabrielle et Estelle ?
De Cleube Mède ?
De Roissy ?
Sur une pube d’Air Gabon ?

vendredi 26 février 2010

Addis, N'Djaména, Boubandjida et Garoua








La nouvelle mission (que j'ai acceptée) s'est déroulée au sud ouest du Tchad et au Nord du Cameroun. Une pitite carte pour aider ceux qui ne connaissent pas encore parfaitement la géographie de la sous-région Afrique Centrale...



Tout d'abord, pour arriver à N'Djaména de Libreville, je passe par Addis Abbeba (tout à fait normal, n'est-ce pas?) et j'y passe la nuit (Cf. la photo ci-dessous qui montre la vue de ma chambre d'hôtel).








































Puis, arrivée à N'Djaména, bien accueillie par mes collaborateur et par un ami de promo. Climat chaud et sec (de 24°C le matin à 42 l'après-midi, humidité 15% (contre plus de 90% à Libreville...)), ça me change!



Le projet tchadien que j'évalue porte sur la transplantation d'autruches (à cou rouge) dans une réserve naturelle au sud est (dans la réserve de Sena Oura, vers Pala). Pour l'instant, elles attendent tranquillement à la capitale.












Quelques soirées sympas sur N'Djaména! (devinez à quoi on a joué??)













Le week-end, nous nous rendons dans la réserve de Calamaloua, juste en face de N'Djamena, au Cameroun. C'est une petite réserve (un quarantaine d'hectares), mais elle a beaucoup d'éléphants à cette saison (quelques centaines).















OOHHHHHHHHH!!!!!!!!!!! Les beaux éléphants!!!!!!!!!!








Le lundi, je prends la route pour Pala et découvre les paysages tchadiens. Il y a pas mal de "concessions" au bord de la route. Chaque concession est une famille (où chaque femme possède sa maison dans la concession).







Combien de femmes pour celui-là?












Arrivée au Cameroun, incognito, via cette piste (je ne vous raconte pas comment j'ai eu mon visa pour sortir du pays par la suite...).















Mission au Parc National de Bouba Ndjida, base au coeur d'un campement touristique très sympa. Vu sur singes, bubales, céphalophes, éléphants... du matin au soir !











Ici, un mayo (= un cours d'eau) à sec pendant la saison sèche et qui peut monter à plus de 5 m pendant la saison des pluies. Les femmes creusent, mettent une jarre dans le sable qui filtre l'eau et ainsi récupèrent l'eau pour tous les usages.








J'ai aussi vu une partie des dommages causés par des braconniers. Je vous exempte des photos trash (disponibles à la demande).






12 éléphants tués au même endroit en une nuit. Les braconniers n'ont pas eu le temps de récupérer les défenses. Le lendemain, distribution de la viande aux villages en périphérie du Parc.

Départ pour la ville.

Arrivée à Garoua. En fond, la Banque des Etats d'Afrique Centrale.




Les p'tits pas dans les grands
Les p'tits pas dans les grands, 2ème versionSite de Managna, (sur la route du retour entre Bouba Ndjida et Garoua) une des plus grandes plaques d'empreintes fossile de dinosaures connue au monde ! Plusieurs centaines de traces fossiles...(de - 110 à -130 millions d'années).





Réponse du Que suis-je de Décembre

La réponse un peu en retard, certes... C'était bien du manioc à sécher! Bravo à tous Saurez-vous relever le défi avec les nouveaux quiz ???