Gaby en Centrafrique

A y est, je suis passée par la RCA (République Centrafricaine). Voici quelques une de mes impressions et péripéties :

Pour commencer, arrivée à Bangui dans la nuit. Chambre au 8 ème étage, par chance l'ascenseur fonctionnait à 2 h du mat et une vue magnifique à mon réveil!

J'allais en RCA pour suivre 2 projets. Malheureusement, l'un des deux, situé au nord, est situé dans une zone à risque, ou non seulement des ressortissants français venaient d'être enlevés, mais aussi une des villes pas loin d'où je devais me rendre venait d'être prise par les rebelles. Je réfléchis deux secondes, j'en parle à mes responsables, et ça tombe bien, on est tous d'accord pour que je ne me rende pas dans cette zone.

Donc, je reste sur Bangui un peu plus longtemps que prévu et j'en profite pour ne pas travailler le dimanche! Youpi, quelle joie!

Je préfère "Bangui plage", les joies de trainer auprès d'une piscine en jouant au volley et de manger du poisson grillé au bord du fleuve Oubangui, qui sépare la RCA de la RDC.

"Bangui la coquette" comme on la surnomme.
C'était surement vrai il y a quelques années, mais aujourd'hui, bien que capitale de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale), cette ville d'environ 700 000 habitants est relativement souvent plongée dans l'obscurité... Heureusement, quoi qu'il advienne de l'électricité de la ville, son panneau est toujours en état de marche!!

Cela dit, avec des monuments de ce style dans la ville, on n'a aucun doute, ça va aller mieux d'ici peu!!

Puis, je me rends dans le sud ouest (à Mbata précisément), pour suivre un projet de sensibilisation et d'éducation à l'environnement. Grandes réunion, une cinquantaine de personnes présentes, tout se déroule bien. En fin de journée, on prend le temps de se rendre à "Mbata plage", plaque tournante du commerce maritime de Mbata. Petite ballade en pirogue pour attendre le vin de palme, la viande de brousse et autres produits qui viendront par voie maritime.

Des enfants qui nous montrent leur butin en revenant de la pêche

Le soir, pas grand chose à faire... Je m'amuse quand même et on prend des photos!

Deux proverbes de "la maison du bonheur", celle des volontaires qui m'ont accueillie que je vous laisse méditer...

Réponse au Quiz, Que suis-je?

Une fois n'est pas coutume, la majorité des interviewés ont répondu la bonne réponse!!! (46%, soyons honnêtes, ce n'est pas glorieux non plus...).

En tous cas, Félicitations! Et à très bientôt pour de nouvelles aventures!!!


Episodes à venir (sans vouloir spoyler) : RCA et Gabon!



Gaby

Pointe Noire

Ma mission à Pointe Noire (capitale économique du Congo)

Après quelques visites officielles, je me rends dès le début d'après-midi dans le parc de Conkouaty - Douli.

C'est un parc à la frontière avec le Gabon et le projet que je suis est pour la mise en œuvre d'un parc transfrontalier "Mayumba - Conkouati" entre le Gabon et le Congo (vous l'auriez deviné).

Un des intérêts de ce parc sera de pouvoir poursuivre les chalutiers (chinois pour la plupart) qui viennent pêcher dans des zones interdites (non seulement zones protégées, mais en plus ils pêchent très très près des côtes) et profitent de la non-répression mais aussi des frontières pour échapper à toute réglementation.

Le route pour y accéder est semée d'embûches...:

Sinon, ce parc de Conkouaty est très beau, il y a :

la savane,


la lagune,


des îlots de forêts,


la mangrove...

et sur le chemin, on a trouvé en route un céphalophe bleu orphelin, qu'on adopte! Le chat en fera-t-il autant?

Retour à Pointe Noire: un dimanche en fin d'après-midi, un coucher de soleil, une plage, une bière, une paillotte, un océan, un chalutier, un promeneur...


Puis, le week-end est fini! En route pour Bellelo, un site où je vais voir le travail d'une asso qui lutte pour la protection des tortues marines.

En chemin, magnifique cratère:


Et au travail! Au programme, faire 2 patrouilles sur 3 (la première de 20h30 à minuit 30 et la dernière, de 6heures à 9heures) avec les agents de suivi des pontes (soit environ 20 km).

De belles plages, malheureusement polluées par toutes sortes de détritus qui viennent de Pointe Noire, ou des plates formes pétrolières (comme ce bidon ci-dessous)


Malheureusement, je n'ai pas eu la chance d'observer les tortues... Ca sera pour une autre fois!!

Gaby aux Congos

Brazza la Verte

Ma mission a commencé par une semaine à Brazzaville. Comme son "nom" l'indique, une ville verte : des arbres un peu partout, des taxis verts, la "réserve" où j'ai travaillé est située en plein cœur de la ville. Je mets les guillemets car pour une réserve, il n'y a pas grand chose non plus... Mais c'est quand même agréable d'avoir ça en ville.

Sinon, c'est une petite capitale (à peine 1 million d'habitant). C'est-à-dire genre Libreville mais sans la mer. Les gens sont calmes (très calmes...), les taxis respectent le code de la route (si si!).

ici, on voit le seul musée de la ville: un mausolée érigé en l'honneur de Pierre Savorgnan de Brazza, le premier colonisateur du Congo

Vue de Kinshasa depuis Brazza. Y a même la chaise pour admirer la vue!!

La Réserve de la Patte d'Oie, en plein Brazzaville
Marché à Brazza
Au menu: termites et chenille! Je n'ai pas eu l'occasion de goûter, mais on m'a promis les chenilles à Bangui (d'ici un mois, j'ai hâte)...

Autre type de marché possible...

Comme ils étaient juste en face des bureaux où ont travaillait (contre la chasse illégale entre autre), forcément, je demande d'où ils viennent: "On sait pas, mais c'est sûr y'a la traçabilité M'dame!" A ba oui, ça c'est sûr!!!

Kinshasa

Rien à voir avec Brazza, même si ce sont les 2 capitales les plus proches au monde. Déjà, on dit 10 à 12 millions d'habitants, ça s'étend sur au moins 30 km... et on peut vraiment pas dire que c'est calme!

Je n'y suis pas restée longtemps (et tant mieux). J'ai quand même pu voir deux trois trucs,

comme le marché de l'artisannat:

Et cette fontaine, devant la générale des eaux

Kisangani, Epulu

Puis je me suis envolée au Nord est du pays, à Kisangani (petite ville provinciale de 600 000 habitants). De là, nous avons roulé pendant quelques 9 ou 10 heures vers Epulu, petit coin de paradis, perdu au milieu de la forêt.

Crevaison au bout de 20 km... C'est pas grave, "Ca va aller", on se laisse pas abattre!

Sur la route, on s'occupe comme on peut, et on se dit que nos bolets n'ont rien n'a envier aux champignons congolais!!!

On arrive, il faut nuit, mais le matin, on voit ça au réveil, et ça fait drôlement plaisir!!!

Quelques singes aussi sont venus nous saluer

La réserve ou on travaille a une superficie d'environ 15 000 km² (soit 1 500 000 ha), et elle représente 1/3 de la forêt dans laquelle elle est. En gros, où qu'on aille, on est entouré par la forêt...

J'ai une tête de girafe (sans le cou), un corps de gros cheval, une langue de tapir de 35 cm... Qui suis-je?
(Cf. sondage en haut à droite)

Voila pour mes dernières aventures, en gros j'ai beaucoup aimé ces pays, aussi parce que j'ai été avec des gens intéressants qui font un travail précieux. Mais on n'oublie pas que, dans chacun des Congo, il y a eu la guerre il y a peu de temps, (que ça soit par les impacts des balles encore visibles, l'électricité qui fonctionne rarement ou les gens qui parlent des conditions dans lesquelles ils vivaient).


A bientôt!

Gaby (bientôt en vacances, éh éh!)

I

Ceci est un communiqué de Sylvain :

J'ai fini ZUMA !!!!!!!!



Mais il existe une suite intitulée "Zuma's revenge" !!
Ouais !!!

Petit Sondage

Saurez-vous reconnaitre où a été prise cette photo ?

Réponses: toutes les réponses sont bonnes. Cette photographie a été prise dans un bar au Cameroun. On pouvait déjà voir ce bar dans une de mes photos précédentes lorsque j'étais en Guinée (à la frontière avec le Cameroun).

Indice: la réponse se trouve dans les pages précédentes du blog !

Cameroun...

Petite carte pour vous aider à suivre mes pérégrinations :

Mes aventures ont démarré par l'aide à l'organisation d'un atelier à Douala.

Bon, ce n'est pas vraiment là où j'ai découvert le pays (à rester dans un hôtel où on mange, dort, prépare et réalise l'atelier), mais c'était bien quand même. Il y avait des représentants de presque tous les pays d'Afrique Centrale avec chacun des profils différents (professeurs, conservateurs, directeurs de parcs...). Ca m'a permis de rencontrer quelques acteurs importants du RAPAC et d'apprendre comment s'organise un atelier international...

Douala



Ensuite, je suis partie dans l'ouest et le sud-ouest du pays. Direction Kribi pour commencer pour (enfin) un week end de tourisme. Quel dommage que ça soit en pleine saison des pluies... mais bon... (et puis la-bas, on peut dire, après la pluie... la pluie).

J'attends les crevettes en regardant...

...des chutes d'eau se jetant directement dans la mer (les chutes de la Lobé)Classsées patrimoine de l'UNESCO

Puis, j'ai fait une semaine en compagnie d'une association de protection des tortues, c'est-à-dire j'ai longé de magnifiques plages...

Et encore des plages...

Ici, pêche semi-industrielle du côté de Douala Edéa réalisée principalement par des nigériens (et bateaux construits par les ghanéens)

Publicité (TRES mensongère) d''un hôtel où j'ai dormi :

En effet:

- Tranquillité: non, car la boite de nuit fonctionne jusqu'à 4h du mat

- Accueil: non, car on avait prévenu qu'on arriverait et on a dû frapper à la porte (sous la pluie à 1h du mat) pendant 1/2 heure...

- Joie: non, il pleuvait tout le temps (y compris dans mon lit) c'était déprimant...

- Qu'y a-t-il écrit en dernier mot? Horreur? alors là oui!

Pour aller d'un bled à l'autre, des routes pourries, des bourbiers où des camions ne veulent pas donner 2000FCFA pour qu'on les aide à se dégager... Du coup on attend pendant des heures... Qu'à cela ne tienne, on se trouve des occupations (acheter des poissons, recueillir des graines...)

Ok, on voit pas grand chose, mais je vous laisse imaginer comme on s'est amusé pendant des heures et des heures...






J'en ai appris des choses au Cameroun (qui se passeront de mes commentaires):

Plaquette dans une chambre d'hôtel

"La beaufort, c'est la bière pour les femmes allaitantes !"

"il ne faut surtout pas boire (d'eau) lorsqu'il fait chaud et encore moins quand il y a du soleil, sinon ça fatigue"

(s'adressant à moi) "Tu parles trop mal le français, on comprend rien"

Et puis aussi des proverbes reluisant de vérité:

"Quand tu veux battre l'enfant, tu lui donne un bonbon" (en parlant du Gabon, par exemple)

"ce qui est sûr, c'est qu'on ne peut pas demander à un enfant de courrir" (certes...)

"M'enfin, c'est pas comme si on n'avait déjà vu une panthère manger du lion!" (là-dessus, ça c'est vérifié, rien à redire!)

Bon, le Cameroun, c'était bien, mais j'étais contente de rentrer chez moi!

Gaby... en partance pour le Congo et la RDC !

Nouveau sondage

Réponse:

Pas un n'a trouvé la bonne réponse !

C'était "pour retrouver son chemin"
Et oui, pour lorsque les gens passent d'une rive à l'autre pour repérer le chemin en face et y accéder plus facilement.

Bon, avec un peu de chance, la prochaine fois vous vous en sortirez mieux!! ;)





Devant l'assemblée unanimement réclamant, je n'avais d'autres choix que vous proposer un nouveau sondage :

Qui saura retrouver la bonne réponse?

Qui sera le maillon faible qui fera flancher tous les sondages??

Gaby

Gaby en Guibée

Et encore une mission (en Guinée Equatoriale cette fois-ci) que je vais essayer de partager avec vous:

(Enfin, rassurez-vous, je ne vous montre que les bons côtés, les côtés découvertes et compagnie, trucs de ouf, pas les côtés de travail où je découvre la véritable signification du mot fonctionnaire...)

La Guinée Equatoriale a ceci de particulier que sa capitale (Malabo) se situe sur une île en face des côtes camerounaises (à environ 200 km du continent). Je vous laisse imaginer les difficultés pour prendre des décisions, les ministères dédoublés... Ma mission s'est déroulée côté continent et j'étais basée à Bata (la plus grande ville du pays, en fonction des estimations, de 200 000 habitants à 800 000). NB : la première hypothèse semble un peu plus vraisemblable. C'est un tout petit pays (environ la taille de la Belgique) qui a découvert des gisements de pétrole sur ces terres il y a une dizaine d'années et a depuis basé son économie sur l'exploitation de ceux-ci.

Déjà, à l'arrivée, je suis restée espantée par le côté propre et neuf de la ville. Regardez-moi ce bord de mer, on croirait la croisette de Cannes!!

Et ces routes! Avec des feux rouges et surtout... sans trous!!

Bon, certes, ce n'est qu'une façade (il n'y a ni l'eau courante, ni l'éléctricité partout, etc.), mais ça reste un bon début (enfin je crois).

Le week-end, des collègues m'ont fait découvrir les alentours de Bata:

Dégustation des spécialités culinaires (poisson de rivière cuit en papillote dans un maquis à l'extérieur de la ville)

et visite du barrage hydraulique de Bata

Pour le travail, j'ai évalué une ONG qui met en place le plan d'aménagement d'une réserve naturelle. La "spécialité" de la réserve, c'est la "Conraua Goliath". Je n'en ai pas vu, mais je mets quand même une photo que j'ai trouvé sur le net, parce que ça m'impressionne (la grenouille, bien sûr!)!!

Voici l'arbre Ceiba, l'emblème guinéen

Encore une plage où j'ai rêvé de me baigner...

La réserve où j'ai travaillé se situe tout au nord du pays et cette photo, c'est le sud du Cameroun!

Et une dernière pour la route!

Bon, bah voila,

C'était pour vous donner un aperçu de La Guinée Equato, personnellement, ce n'est pas le pays où je souhaiterais travailler, mais dans l'ensemble, une bonne mission et des gens sympas!

A la prochaine pour de nouvelles aventures

Gaby